Bertrand Martinet
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De la dualité qui se définit par la réalité que rien n’existe sans son contraire, à la dualité qui, en spiritualité, permet de passer de l’ignorance à la connaissance…Voilà un bien vaste sujet !
Notre culture, notre éducation, les dogmes religieux ont érigé une des dualités des plus célèbres : le Bien et le Mal.
Mais voilà, dans la nature, cette dualité n’existe nulle part…Sauf dans la psyché humaine. Cette prescription a le don de créer inévitablement une scission mentale et corporelle. Or l’unité corporelle ne peut être réalisée sur un socle de scission. Alors, me direz-vous, « Ouvrons la porte à tous nos désirs et à toutes nos folies…» Eh bien, pas du tout !
Je vous propose plutôt de saupoudrer, par exemple, vos actions, vos intentions de la règle bouddhique des 3R.
Ajoutez à cela, d’une part les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz et, d’autre part, « un soupçon » de Conscience et la scission orchestrée par le dogme du Bien et du Mal disparaît. La règle des 3 R œuvre dans le sens de l’unité sphérique, alors que la dualité prédispose à la tension et à la dissension.
La sphère représentant le symbole de l’harmonie absolue.
Bref, voilà une recette simple et efficace. Son application est, toutefois, un peu plus délicate !
En fait ce dogme, très employé, du Bien et du Mal a surtout pour vocation, par la peur qu’il génère, d’exercer un contrôle et de stigmatiser nos faits et gestes au lieu de nous responsabiliser au regard de nos actions et de nos intentions.
Ce qui est binaire tend toujours vers l’excès, le refoulement, la caricature, la scission, la tension, la rébellion et la complexité. Inversement la responsabilité et le respect ouvre les portes de la conscience et de l’amour.